lundi 5 mars 2018

Franco Nerozzi au lendemain des élections:

Franco Nerozzi au lendemain des élections:
« Je comprends la déception de nombreux partisans de Casapound vis-à-vis du résultat électoral. Mais il faut comprendre que cette campagne a été un défi et ,un acte de courage que le mouvement devait faire et qu'il devra refaire dès que l'occasion s'en présentera. Si nous pensions qu'en Italie il est facile de se déclarer fascistes et que cela peut ouvrir en un souffle les portes de la représentation politique, eh bien, alors, nous ne serions pas fascistes. Si nous pensions que, dans un système d'information contrôlé par les ennemis de l'identité et de la justice sociale, un mouvement révolutionnaire pourrait obtenir un plébiscite, alors nous serions des naïfs et des utopistes destinés à l'oubli. Bien sûr, il nous faut viser le grand résultat, la victoire. Cela viendra, c'est sûr. Mais en tant que fantassins combattant dans la boue d'une tranchée, nous devons savoir faire avancer nos pieds, un pas à la fois, même quand nous pensons que nous ne pouvons plus le faire. Il y a des camarades qui ont obtenu des résultats pour le moins encourageants dans différentes régions. À partir de là, nous devons repartir, en rappelant que le mouvement a fortement grandi à l'échelle nationale, à la barbe de tous ceux qui auraient voulu nous empêcher de parler à coups de bâton et de dénonciations folkloriques. Je vous comprends, chers camarades, car même les meilleurs parfois se laissent aveugler par les sirènes du triomphe. Il aurait été agréable de se réveiller aujourd'hui et de voir parmi les élus les noms de nos combattants prêts à entrer dans le palais pour réveiller les employés de Soros, les traîtres, les bavards, les voleurs et les ennemis de l'Italie. Mais cette illusion est une faiblesse, rappelons-le. Et si je m’y suis laissé prendre quelques instants, maintenant j’en suis gêné. Nous avons fait preuve de sérieux, de contrôle extraordinaire, même lorsque celui-ci était objectivement menacé par les provocations. Et nous nous sommes toujours témoigné amitié et camaraderie. Combien d'entre nous ont obtenu les voix d'amis qui n'avaient jamais pensé à Casapound en tant que possible choix politique? De combien de personnes fatiguées de subir l'arrogance d'une classe politique incapable de gérer les vrais problèmes du pays avons-nous ressenti la confiance ?
Un pas important a été fait, fondamental. Nous avons traîné nos chaussures hors de la boue. Nous continuons le long de la tranchée parce que seule la souffrance et le combat nous permettront de remporter la victoire. Pour nous les fascistes, grâce aux dieux, il n'y a pas d'alternative. »

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire