lundi 12 janvier 2015

De l'autonomie

Qu’est ce qui nous différencie des autres mouvements indépendantistes ?
Nous ne sommes pas un mouvement indépendantiste mais AUTONOMISTE (Occitanie).
Certaines compétences appartiendrait à l’Etat central, d’autres à la Communauté Occitane, d’autres entièrement a la région.
Nous ne voulons pas créer un "Etat Occitan". L’indépendance n’est pas, pour nous, une revendication à l’ordre du jour alors que la plus grande partie des Occitans ignorent qu'ils sont occitans.
Dans le cadre européen, l’indépendance nous semble un simple mot (la France est-elle indépendante, sinon en parole ?). L’autonomie nous semble par contre un moyen de répondre aux problèmes actuels des régions Occitane et Catalane : désertification de certaines zones, touristification à outrance d’autres régions, exil des jeunes, liquidation de l’agriculture, islamisation progressive, immigration invasive, pouvoirs de décisions centralisés à Paris, disparition de la langue et de la culture occitane, catalane...

Nous voulons pouvoir décider nous-mêmes de notre avenir sur nos terres.

Beaucoup d’Occitans ne se rendaient pas compte de la valeur de leur langue qu’ils appelaient "patois" et qu’ils commencent seulement à appeler par son nom : occitan. Parce que l’Occitanie, c'est trente-deux départements, plus le Val d’Aran et les Pyrénées orientales (colonisé par les Espagnols et le gouvernement jacobin français), plus les vallées occitanes de l’Etat italien), et c'est est un gros morceau de l’Etat français. Si l’on peut admettre d’un point de vue français la "sécession de la Corse ou de la Bretagne", reconnaître le problème Occitan-Catalan, c’est mettre en cause la construction même de l’Etat français (extension par conquêtes successives du noyau de l’Île-de-France). Paris ne veut pas partager le pouvoir, là est le problème "central" (!).

Le "régionalisme" est mal vu en France : enseignement de l’histoire centraliste... Tout ce qui se fait en dehors de Paris n’existe pas. Les médias dont on parle sont tous à Paris.

Nous ne pensons pas que la force doit être adaptée en fonction de la situation. Nous préférons utiliser la voie de la rue à celle de l'urne.

Un peuple, une culture et une identité.

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