mercredi 6 janvier 2016

Migrants : le maire de Rodez s'exprime

Chez les identitaires rouergats, on ne lâche rien !

Suite à une prise de rendez-vous avec M. le Maire de Rodez Christian Teyssèdre (PS) par madame la Secrétaire adjointe de la Ligue Patriotique-Aveyron, ce dernier a enfin, après s'être défaussé lors d'une précédente réunion publique, décidé de rencontrer Rouergat d'Abord afin de répondre à nos légitimes questions. 

A notre arrivée, l'attente est brève et c'est un maire très souriant qui nous accueille. Présentation faite, nous entrons d'emblée dans le vif du sujet en lui rappelant l'objet de ce rendez-vous. Surprise, il semble très bien connaître et notre mouvement et les actions qu'il entreprend depuis des années en faveur de l'identité aveyronnaise. Bon début.

Nous lui rappelons tout autant que notre première préoccupation reste avant tout les Aveyronnais, loin des idées jacobines et centralisatrices trop éloignées des attentes locales telles que propagées par le FN-12 ou d'autres mouvements dits nationalistes. Le terroir avant toute autre chose !

Toujours aussi souriant et, apparemment, sûr de lui, Christian Teyssèdre nous rappelle que le nombre des migrants sur Rodez ne s'élève à pas plus de cinq hommes seuls. "Sans leurs familles ?" lui rétorquons-nous. Sa réponse tombe, laconique : "Je ne sais pas ; on nous les envoie comme ça..." Étrange quand on sait qu'en temps de guerre on laisse rarement sa famille derrière soi... Nouvelle réponse du maire : "Evidemment mais on ne nous donne pas le choix ; nous n'avons à disposition que des F3 et pour cette raison nous aurions préféré accueillir des familles. Mais voilà, le gouvernement ne nous envoie que des hommes seuls ! Paris reste désespérément muet à nos demandes, nous les impose mais surtout nous impose le silence !" Et de rajouter comme une confidence : "Même le préfet, Louis Laugiers, ne semble pas comprendre le mutisme parisien !"

Quand nous abordons l'épineux sujet de leur statut et du financement, il nous rappelle qu'ils sont considérés comme "réfugiés politiques" et qu'à ce titre c'est la collectivité d'accueil qui subvient à leurs besoins ; ainsi du repas du midi au centre social de la ville où il nous invite d'ailleurs à aller les rencontrer. 

Sur leur avenir en Aveyron, il nous répond qu'il a souhaité, en priorité, accueillir des chrétiens bien qu'il reste persuadé que "ces hommes eux-mêmes (note : tous irakiens) ne comprennent pas pourquoi on les a envoyés là quand aucune perspective d'avenir ne leur est proposé..." Leurs familles ont bien la possibilité de les rejoindre mais l'avion reste à la charge de la collectivité et ça, c'est hors de question quand, à son avis, "l'argent public doit aller en priorité aux Aveyronnais mais aussi aux retraités en difficulté" !

Les derniers événements parisiens ont démontré que certains terroristes avaient transité par la Grèce au milieu des flots de migrants dont une partie afflue à la "jungle" de Calais, où la situation empire jour après jour pour les riverains menacés, les chauffeurs-routiers harcelés, les forces de l'ordre attaquées... D'où notre légitime appréhension : "Pouvez-vous Monsieur le Maire nous certifier que la population d'Aveyron ne risque absolument rien et que les migrants accueillis n'étaient pas en lien dans leurs pays d'origine avec une quelconque organisation terroriste ?"
L'ambiance devient, d'un coup, plus pesante ; à la fois embarrassé et lucide, il nous lance : "C'est très grave ce que vous dites mais, effectivement, cette question me hante tous les jours. Que faire ? Nous n'avons aucun moyen de nous en préserver."

Nous laissons le lecteur faire le bilan des réponses pour le moins significatives de monsieur Christian Teyssèdre aux questions posées ; et prenons acte de la préférence donnée aux réfugiés chrétiens dans un souci d'intégration facilitée, ainsi que le refus de prendre en charge tout rapatriement des familles de ces hommes actuellement accueillis (aux frais de la collectivité) à Rodez.

Que nos compatriotes rouergats soient assurés que nous veillerons de près à la véracité et au respect de ces paroles.


Christian Teyssèdre , maire (PS) de Rodez, nous reçoit – lundi 28 décembre 2015

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